…di storie [Résidus d’histoires], multichannel electronics (2017) – 15′ – [op.31a]

Commission: MIM (Musique Informatique Marseille)
Premiere: December 7th 2017, Cité de la musique, Marseille
Co-author: Laura Odasso
Technique: multichannel (4 to 8 channels)
Coproduction: LabEX MED, AMU Université
Artistic residency: Fondation Camargo

[it] Résidus d’histoires comincia con dei residui di interviste. La sociologia è in filigrana. La sociologa intervista delle coppie miste per conoscere le loro storie e capire più profondamente le loro traiettorie esistenziali. Gli incontri si fanno in luoghi pubblici o privati: strade, piazze, bar, case. Una volta che l’intervista è fatta viene poi analizzata, trascritta, asciugata. Il timbro delle voci, la situazione della registrazione, il luogo, la persona stessa, i segni che la loro voce portano, sono messi tra parentesi. Mute. Residus d’histoires prende questi residui e li mette al centro. Quelle voci parlano. Il senso si evince. Attraversa la narrazione. Queste storie di vita diventano allora delle storie, degli esempi, delle tracce di un vissuto documentato e composto.

[fr] Résidus d’histoires commence par quelques restes d’interviews. La sociologie est en filigrane. Le sociologue interroge des couples mixtes pour connaître leur histoire et comprendre plus profondément leurs trajectoires existentielles. Les rencontres ont lieu dans des lieux publics ou privés : rues, places, bars, maisons. Une fois l’entrevue terminée, elle est analysée, transcrite et séchée. Le timbre des voix, la situation de l’enregistrement, le lieu, la personne elle-même, les signes que leurs voix portent, sont mis entre parenthèses. Mute. Residus d’histoires prend ces résidus et les place au centre. Ces voix parlent. Le sens est clair. Ça passe par la narration. Ces histoires de vie deviennent alors des histoires, des exemples, des traces d’une expérience documentée et composée.

[en] Résidus d’histoires begins with some remnants of interviews. Sociology is in a filigree. The sociologist interviews mixed couples to learn about their stories and understand more deeply their existential trajectories. Meetings are held in public or private places: streets, squares, bars, houses. Once the interview is done, it is then analyzed, transcribed and dried. The timbre of the voices, the situation of the recording, the place, the person himself, the signs that their voices carry, are put in brackets. Mute. Residus d’histoires takes these residues and puts them in the center. Those voices speak. The meaning is clear. It goes through the narration. These life stories then become stories, examples, traces of a documented and composed experience.

eric.maestri